mercredi 28 juin 2017

A supposer qu'on m'interroge sur les Ruminations du potentiel de Jacques Jouet

A supposer qu'on me demande ce que je suis en train de lire en ce moment, je répondrais que je viens tout juste de terminer un petit livre de Jacques Jouet dégoté au récent Marché de la Poésie sur le stand des Editions Nous, et peut-être alors devineriez-vous qu'il s'agit de ces Ruminations du potentiel dont vous avez déjà reconnu ma maladroite tentative d'imiter non pas le style (à la notion duquel l'auteur, il l'écrit à la page 72, ferait volontiers la peau à moins qu'on ne le mette au pluriel – j'abonderais bien dans ce sens si j'en avais le temps), non pas le style disais-je mais plutôt disons le protocole, à savoir d'initier comme ici chaque propos par un « à supposer », dont la définition donnée en quatrième de couverture ne serait plus qu'à reproduire à la suite : « une phrase unique très développée, initiée par la formule : « A supposer que... » », cela si l'auteur avait pensé à rédiger sous cette forme ladite quatrième, ce qu'il n'a pas fait, très certainement pour empêcher le commentateur paresseux, il l'est trop souvent, de se contenter de la recopier, afin évidemment d'éviter de parler du livre lui-même, moins par crainte de le déflorer mais que par souci de s'abstenir d'un effort intellectuel hors de saison en cette fin juin.

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